samedi 14 juin 2008

An open letter to the Irish

An open letter to the Irish

Hello,

In the spirit of European diversity, my letter to you is in English. And, in the spirit of European integration, I am trying to not care about your “no” to this treaty that I believed in so sincerely. I am not disappointed with you in any way, it is your constitutional right to tell your political leaders and the rest of Europe EXACTLY what you think about these EU treaties. I’m just a bit sad, I guess.

It feels bizarre getting all worked up over a treaty. But, it’s actually quite understandable. I don’t mean to ramble on about my life or anything, but people of Ireland, I’m quite new to the EU and its inner-workings. Last year, I couldn’t give a hoot about the EU institutions. Now, I do because I’ve gotten excited about European integration! That is why I joined “Sauvons l’Europe” – because I believed in slowly creating a democratically legitimate European Union. I thought, and I guess I still do, that the Lisbon Treaty was the best short-term step towards that ultimate goal. Now I’ve encountered my first reality check on the European project, and I don’t know how to react.

I know that this “no” doesn’t necessarily mean that the treaty won’t pass. There are other ways…compromises…second (third?) referendums. But whenever I hear talk about these “plan Bs”, I instantly get turned off. It seems like most people don’t really care about your “no”, which is saddening to me. I always thought that in the end, politicians would still care about the voice of the people. Apparentely not. So, if I’m disappointed with someone, it’s definitely not with you, it’s with them! How dare they? To me, the treaty has lost most, if not all, of its legitimacy. And no one cares.

Naïvely yours,

A lost European activist

lundi 26 mai 2008

Reportage intéressant sur les groupes (et parti) politiques européens :

http://www.youtube.com/watch?v=3VgQurkrRa0

vendredi 9 mai 2008

La déclaration Schuman, d’hier à aujourd’hui…

Aujourd’hui, la journée de l’Europe bat son plein. Mais, au-delà d’une simple fête unissant symboliquement les nations européennes, c’est aussi et surtout la consécration d’un homme, de sa pensée visionnaire, et de son rôle central dans la construction européenne.
Robert Schuman, par une déclaration surprise il y a maintenant 58 ans, a révolutionné l’opinion publique d’une génération marquée par la guerre et les nationalismes et créé une onde de choc dans les cercles intellectuels et politiques.


Mais, plus qu’une valeur symbolique, plus même qu’une valeur fondatrice, cette déclaration affirme aussi certains principes qui survivent encore aujourd’hui dans la construction européenne. « L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble ». Cette phrase résume en elle seule le pragmatisme et l’histoire de la construction européenne. Fonctionnaliste et fédéraliste, Schuman a réussi à instaurer à la fois les fondations et la clef de voute de la création communautaire.

La force de cette déclaration réside aussi dans le fait qu’elle ne se réduit pas à un simple manifeste idéologique, mais propose des réalisations très concrètes, très pratiques. C’est cette caractéristique qui, malgré l’originalité surprenante de la proposition replacée dans son contexte, a pu assurer sa pérennité et son efficacité. Aujourd'hui, si on est passé d’une « action sur un point limité mais décisif » à une Europe intégrée, efficace, et dynamique, c’est justement grâce au respect continu de ces principes fondateurs.

Ce qui peut aujourd'hui paraître évident était il y a plus d’un demi-siècle extrêmement novateur : Schuman poursuivait non seulement, à l’instar de ses contemporains, des idéaux de paix et d’unité fraternelle, il y joignit aussi des considérations plus terre-à-terre. La création de solidarité de fait et d’empêchements matériels à une potentielle attitude belliciste dès le départ de la construction européenne fut la garantie sine qua non de son succès.
Père de l’Europe, Schuman est à la fois le penseur, l’architecte, et le bâtisseur du projet européen. En ce jour, il nous revient à tous de lui rendre hommage.



Européennement votre,

Atté Oksanen et Valentin Lautier

Retrouvez la déclaration intégrale sur : http://europa.eu/abc/symbols/9-may/decl_fr.htm

jeudi 8 mai 2008

Un "Sauvons l'Europe" en Irlande?

Bonjour!
Espérons qu’il existe l’équivalent du mouvement « Sauvons L’Europe » en Irlande...car ce pays est le seul Etat membre à organiser un référendum pour la ratification du Traité de Lisbonne. Le vote aura lieu le mois prochain et un « oui » n’est pas garanti (voir http://www.euractiv.fr/priorites-de-lue/article/oui-irlandais-traite-lisbonne-pas-garanti-00712). Que pouvons nous faire pour influencer le vote des Irlandais ? Absolument rien. Mais espérons que les politiciens Irlandais feront tout pour avoir un débat ouvert et intense au sujet du traité et que le peuple Irlandais ne se rabaisse pas au vote sanction!
Personnellement, je ne suis pas convaincu que le référendum soit le meilleur moyen de demander l’avis du peuple sur un document aussi complexe que le Traité de Lisbonne. Je trouve que le référendum est un tès bon choix quand il faut poser une question précise au peuple, du style « Aimez-vous le camembert ? ». Pour moi, la question posée au sujet du Traité de Lisbonne ressemble plus à « Aimez-vous le fromage ? ». Cependant, puisqu’il existe de centaines de types de fromage, comment peut-on généraliser? Quand un Irlandais lit ce document, il voit des articles avec lesquelles il n’est pas d’accord et d’autres qu’il soutient totalement. Comment fait-il son choix ? Est-ce « oui » ou « non »?

Atté Oksanen 08/05/08

mercredi 7 mai 2008

Appel Fondateur

Après le non français, puis néerlandais, suivis de l'ajournement britannique, après l'échec du sommet européen, le traité constitutionnel est moribond. Chaque jour, l'Europe se défait un peu plus, à une vitesse stupéfiante : les opinions publiques des divers Etats manifestent scepticisme ou angoisse. Les outils forgés hier pour construire l'Europe d'aujourd'hui sont aussi touchés : l'absence d'accord sur le budget de l'Union fait peser un sérieux risque sur les politiques communes. Les dirigeants européens n'offrent ni alternative, ni dynamique nouvelle. Jusqu'à l'Euro même qui voit sa légitimité et son utilité contestée : déjà des ministres en exercice de plusieurs pays importants l'ont publiquement mis en cause. De telles manifestations sont encore minoritaires, mais on sait qu'une monnaie, et l'Euro plus qu'une autre, ne tient guère que sur la confiance collective. Il est clair aujourd'hui que le fameux plan B n'existait pas, et était soit un mensonge, soit un leurre. Il n'y a aujourd'hui aucune alternative crédible au projet de Traité constitutionnel.

L'exigence d'un toit politique
Poursuivre le processus de ratification du traité relève de la décision des Etats membres : deux ou trois Etats, fussent-ils fondateurs, n'ont pas à décider pour tous les autres. Chaque peuple, chaque élu, chaque citoyen européen conserve le droit de dire ce qu'il en pense. Mais le blocage induit par le non de deux pays fondateurs peut laisser la crise enfler pendant de longs mois. Il nous faut prendre acte des votes de défiance, en analyser les raisons multiples. Il en émerge à la fois des aspirations souverainistes et protectionnistes, la peur de l'avenir mêlée à une aspiration à davantage d'Europe, notamment sociale. Cependant, quel que soit son avenir, l'esprit de ce traité demeure comme l'exigence d'un toit politique de l'Europe, préalable à tout approfondissement social.


Penser un nouveau projet
L'Europe traverse une crise majeure, la plus grave depuis le début de la construction européenne. Son affaiblissement signifie un désordre accru de la mondialisation, avec toutes ses conséquences pour les pays les plus pauvres, les équilibres humains et écologiques de la planète. Il nous faut d'urgence inventer un nouveau projet européen pour éviter que l'Union ne se dissolve dans une grande zone de libre échange. L'Europe est plus que jamais nécessaire pour défendre nos valeurs et offrir au monde un modèle international de développement dans un monde instable et dangereux.. Nous voulons que l'Europe politique devienne réalité et s'ouvre aux peuples d'Europe qui aspirent à nous rejoindre.


Construire une société civile européenne
Nous appelons à des mobilisations nationales, démocratiques et européennes fortes, rassemblant tous ceux qui souhaitent sincèrement sauver l'Europe, ceux qui étaient partisans du traité, comme ceux qui en étaient adversaires, et prennent acte aujourd'hui des effets négatifs du refus français. Nous appelons les parlements, européens et nationaux, les diverses forces politiques et les principales forces de la société civile, en premier lieu les partenaires sociaux, à proposer des formes d'intégration politique, bien sûr, économique et sociale, et des orientations politiques structurelles communes (aménagements du territoire, solidarité, recherche) qui devraient être ensuite validées aux deux échelles, européenne et nationale. Le Parlement européen a appelé à la tenue de « forums citoyens ». Pour qu'ils réussissent, nous appelons à constituer, pour la première fois, à l'échelle de la France d'abord, et bien sûr de l'Europe, des comités Sauvons l'Europe. D'ores et déjà nous réunirons fin septembre lors d'une université d'été ouverte à toutes celles et ceux qui partagent cette perspective.


La diversité de nos engagements, de nos convictions, de nos appartenances nous rassemble dans le sentiment d'une même urgence, du même espoir de paix, de démocratie et de prospérité partagées qui a animé les fondateurs de l'Europe moderne : il faut sauver l'Europe.

Signer l'appel sur: http://www.sauvonsleurope.org/eductatiopopulaire.php

Lancement du collectif de Haute Normandie

Bonjour à tous et à toutes

C'est l'avant veille de la journée européenne et du 58e anniversaire de la déclaration Schuman, et le mouvement Sauvons L'Europe s'étend encore un peu plus. Alors qu'il existait déjà de nombreux sympathisants haut-normands, aucun collectif local n'avait encore vu le jour. Aujourd'hui, avec l'accroissement continu du mouvement, l'heure est venue de créer un comité local actif, dynamique, et motivé.

A tous ceux, citoyens européens ou autres, en Normandie, en qui vibre la verve communautaire, rejoignez nous et aidez nous à diffuser notre volonté d'un engagement pragmatique.

Pour une Europe politique, une Europe sociale et soucieuse du développement humain, espace démocratique et des droits de l'homme, acteur écologique dans le concert mondial.

A très bientôt

Valentin Lautier et Atté Oksanen